À voir comment ce monde évolue, on n’est pas l’abri d’une catastrophe écologique. Nous n’avons pas envie d’être alarmistes ! Mais partout, la pollution de l’environnement prend une dimension inquiétante. Dans les pays industrialisés comme la France, à de nombreux endroits, les sols sont pollués. Heureusement, le gouvernement depuis quelques années a eu l’idée de garder en mémoire ces sites pollués dans une base de données. Cette base de données est nommée BASOL. Dans cet article, nous vous en parlons en détail.
BASOL est une base de données française initiée par le Ministère de l’Écologie. Elle rassemble toutes les zones qui sont polluées ou qui risquent de l’être. Tout le monde sait qu’une pollution environnementale n’a que des conséquences négatives sur la vie. Même si ces conséquences ne se remarquent pas aujourd’hui, elles peuvent survenir après plusieurs années. D’où l’importance d’avoir une base de données des sites pollués en France, surtout qu’il s’agit d’un pays ayant un grand passé industriel. Les sites recensés dans la base de données BASOL sont catégorisés. Ces sites sont le plus souvent pollués par des substances chimiques. Un site de pollution mis dans BASOL mais qui ne nécessite pas une intervention est envoyé vers une autre base de donnée appelée BASIAS. En 2018, déjà plus de 6 000 sites étaient présents dans BASOL.
L’objectif premier de BASOL est de faire mener à l’État des actions adaptées sur des sites déjà pollués. BASOL répertorie aussi les sites potentiellement dangereux pour y mener des actions préventives. Il vaut mieux enregistrer un petit site qu’on peut vite dépolluer qu’un grand site. En attendant plus longtemps, la pollution se répandra et il sera plus difficile de la maitriser. Avec une telle base de données, l’État français tient ses engagements par rapport à la Convention d’Aarhus.
Par ailleurs, l’État a l’obligation de publier les informations concernant la pollution du sol. C’est bien précisé dans l’article L125-6 de la loi Grenelle sur le Code de l’environnement. On comprend donc que tous les citoyens ont le droit de connaître l’état des sols de France. BASOL existe aussi pour sensibiliser les populations par rapport à la pollution. Il existe en fait des techniques pour l’aménagement des sols. En connaissant les sols pollués, les aménageurs feront l’effort d’appliquer ces techniques.
La base de données est facilement accessible. Vous pouvez l’avoir directement sur internet ou vous rendre dans la préfecture de votre département. De même, la base est accessible dans les services du BRGM (Bureau des Recherches Géologiques et Minières). Lorsque vous souhaitez acheter un terrain par exemple, vous pouvez vous référer à l’un de ces services pour demander une copie de BASOL. Cette dernière vous sera utile pour savoir comment s’y prendre sur ce terrain.
Les appareils électroménagers de climatisation ou de chauffage sont en vogue dans nos sociétés. Cependant, leurs effets négatifs sur l’environnement ne cessent d’être dénoncés. Hormis cela, ces appareils sont de véritables goinfres en matière d’électricité. Avez-vous déjà entendu parler du puits canadien ? C’est un système écologique de climatisation. On vous dit tout à propos dans cet article.
Le puits canadien, encore appelé puits provençal, est un système géothermique qui, selon la saison, permet de réchauffer ou de rafraîchir l’air ambiant dans une maison. Il puise sa source de la température de l’air dans le sol. En effet, la température de l’air dans le sol est toujours différente de la température de l’air en surface. Le puits canadien est une solution économique et écologique par rapport aux climatiseurs.
Le système du puits canadien fonctionne grâce à un conduit souterrain qui fait circuler l’air extérieur pour l’insuffler dans un logement par ventilateur. Durant le transport, le puits emploie l’inertie thermique du sol pour réchauffer ou rafraîchir l’air absorbé de l’extérieur. Avant d’alimenter la maison, les frigories ou calories de l’air sont échangées contre celles de la terre pour renouveler l’air ambiant à l’intérieur de la maison.
En hiver où il fait froid, l’air dans le sol est plus chaud. Le puits canadien réchauffe l’air ambiant froid en surface en utilisant la température de l’air chaud du sol. Il peut réchauffer un air extérieur de – 16 °C et l’amener à une température de 5 °C dans une maison. Cet échange se passe lors du passage dans les tuyaux.
En été où il fait chaud, l’air dans le sol est plus froid. Le puits provençal utilise alors l’air froid du sol pour tempérer l’air chaud ambiant dans une maison. La température peut être ramenée de 30 à 22 °C, par exemple.
Les avantages ne peuvent être déterminés à l’avance. Ils dépendent en effet de plusieurs facteurs : climat extérieur, nature du sous-sol et chaleur interne de la maison. Mais malgré cette difficulté de détermination, certains avantages lui sont reconnus.
Le puits canadien consomme très peu d’électricité contrairement à un appareil électrique de climatisation ou de chauffage.
Tout en renouvelant l’air à l’intérieur d’une maison, le système protège contre les pollutions internes. Il évacue les polluants.
Ce puits n’utilise pas des matériaux nocifs à la nature comme les fluides frigorigènes ou le compresseur. Il utilise simplement le sol qui est inépuisable.
Le puits canadien, c’est un ensemble de plusieurs éléments à savoir :
Le prix d’un puits canadien est relatif au coût des matériaux à utiliser.
L’énergie électrique est indispensable dans tous les secteurs d’activité aujourd’hui que ce soit pour les grandes usines ou pour les besoins domestiques. Il arrive parfois que l’offre soit inférieure à la demande. Ce qui conduit à des dysfonctionnements du système et surtout la survenue de blackout. De même, quand l’offre est supérieure à la demande, il peut s’ensuivre la surconsommation entraînant une surfacturation de l’énergie électrique. Des mesures idoines se mettent donc en place afin de pallier à ses différentes situations. Voltalis mène le bal. Découvrez-le dans cet article.
Puisqu’il est impossible de conserver l’énergie électrique, il est nécessaire d’en produire constamment pour satisfaire à la demande, ce qui entraine parfois des fuites pour les consommateurs. C’est pour limiter ces pertes entre autres que Voltalis a mis au point un boîtier qui effectue l’effacement diffus. Cela consiste à réduire la demande de l’électricité en arrêtant les machines dans les usines industrielles ou en faisant une réduction partagée sur plusieurs appareils domestiques.
En effet, pour l’usage domestique le boitier de Voltalis encore appelé Bluepod est fixé sur le tableau électrique. Lorsqu’il y a une hausse de la demande en électricité, ces boitiers coupent le fonctionnement des climatiseurs, radiateurs, chauffe-eau, des systèmes de chauffage… pendant 10 à 30 minutes. Cette interruption temporaire ne provoque pas un dysfonctionnement dans le logement mais réduit drastiquement la consommation de l’électricité pendant cet intervalle de temps.
Sachez déjà que l’obtention, l’installation et le suivi des boîtiers Voltalis sont gratuits. Ce système permet de faire des économies importantes sur les factures d’électricité en réduisant la consommation électrique. Une fois que les boîtiers ont interrompu le fonctionnement des appareils, le démarrage manuel est toutefois possible. Aussi, ces boîtiers réduisent la survenue de blackout. En fait, en cas de déséquilibre entre l’offre et la demande en matière d’énergie électrique, une coupure générale survient assez rapidement. Surtout dans les régions où la demande énergétique augmente très vite. L’effacement diffus permet de diminuer les risques de survenue d’un blackout.
De façon générale, les utilisateurs sont satisfaits des services de Voltalis ; une installation gratuite des boîtiers qui leur permet de réduire de façon significative leur consommation électrique. Cependant, le doute est toujours présent chez plusieurs personnes notamment les non abonnés Voltalis. La plupart expriment leur peur quant à la coupure de leurs postes téléviseurs ou de leurs réfrigérateurs alors qu’en réalité ce dispositif ne concerne que les radiateurs, les climatiseurs et autres appareils dont les coupures temporaires n’affectent pas le confort du logis. Pour les écologistes, c’est une mesure qui va dans le sens de la protection de l’environnement.
Aviez-vous eu vent de « Velibgate » ou des abonnements « Velib » ? Si non, sachez qu’il y avait un projet de création du système Parking Plus qui devrait révolutionner la vie des utilisateurs de vélo. Désolé que ce rêve ne soit pas une réalité mais plutôt un cauchemar. Découvrez les raisons dans cet article.
Les start-up en charge du projet « Vélib » étaient composées de l’entreprise de concession Smoove, Parkings Indigo, Mobivia et Moventia. Elles ont su décrocher le contrat pour le pilotage dudit projet à cause de la lenteur constatée de l’ancien concessionnaire Decaux. Le constat fait après un temps donné a été une vraie déception. Au lieu de l’avancement ou au pire des cas du retard dans l’atteinte des objectifs, le système à mettre en place n’a pas vu le jour. Loin d’être une réussite le projet a fait flop.
Ayant été prévu dans le projet de construire des vélos électriques qui pourront être rechargés dans des stations de recharge, plus aucune des stations n’est fonctionnelle et donc incapable de jouer pleinement son rôle. Pourquoi ? C’est parce que 70 % des nouvelles stations fonctionnent avec des bactéries autonomes au lieu d’être reliées au réseau électrique approprié. Des bactéries rechargeables à partir des bactéries autonomes ? Smovengo pensait accélérer le projet alors qu’il ne faisait que le noyer à petits coups.
Il n’y a même plus à compter les vélos mal conçus et impossibles à utiliser, ce qui constituait déjà des pertes. Les stations ont dû être suspendues ; certaines, bloquées. Smovengo retira environ 2 000 vélos de la circulation pour des raisons inconnues. Sur près de 4 000 vélos conçus, peu de vélos ont pu servir ce pour quoi ils l’ont été.
L’objectif principal du projet est d’éviter les peines liées à la recherche du lieu de stationnement pour les vélos alors que toutes les places du parking sont occupées déjà. La solution proposée par Smovengo Paris était de disposer le vélo tête-bêche entre deux vélos déjà garés convenablement, puis l’accrocher à la borne. Êtes-vous sûr d’avoir compris le système ou la méthode proposée ? Et bien même si vous l’aviez compris, avez-vous assez de temps pour disposer votre vélo comme ça dans un parking déjà rempli sans oublier le risque de vous salir ? Ne pensez-vous pas qu’il serait idéal de juste trouver un autre endroit pour garer son vélo plutôt que de le mettre entre deux autres ? Cela est plus simple et réalisable. Bon, tout compte fait, le système Parking Plus a été également suspendu.
Si les deux principales innovations ont été suspendues alors il n’y a aucune chance pour que les travailleurs ne le soient pas. C’est la loi de cause à effet. Ne comptant pas payer les dettes et les primes dues au personnel actif après la reprise du projet, ce dernier a déclenché une grève méritée qui au final a entrainé l’échec du projet.
Espérons que les activités puissent réellement reprendre un jour ou qu’il y ait un nouveau Vélib.
Savez-vous que vos lampes grillées peuvent encore être utiles ? Vous l’ignoriez, n’est-ce pas ? Et pourtant, grâce à Récylum, c’est tout à fait possible. Cet article vous en apprend davantage.
Récylum est un éco-organisme en charge de la collecte des lampes, petits appareils extincteurs et déchets d’équipements électriques et électroniques professionnels. Recycler ses lampes, c’est avant tout en réutiliser les matières qui les composent et préserver ainsi les ressources naturelles. C’est aussi isoler le mercure qu’elles contiennent pour ne pas polluer l’environnement. La filière de recyclage des lampes représente des emplois locaux, des investissements dans la recherche et le développement pour toujours mieux recycler.
Le Défi Récylum est un projet pédagogique qui fait rimer recyclage et solidarité. Cela vise à sensibiliser les enfants du CP en sixième aux enjeux du développement durable. Le projet propose aux enseignants de réaliser avec leurs classes des défis ludiques et informatifs pour sensibiliser les enfants au recyclage des lampes. Pour mener à bien les activités, un kit pédagogique est gratuitement envoyé aux classes inscrites. Les défis réalisés alimentent un compteur visible sur le site Internet du projet.
Tous les 1 500 défis validés, Récylum finance une mission d’électrification d’une école dans un village isolé au bout du monde. La mission est réalisée en partenariat avec Électriciens sans frontières. Depuis 2013, ce sont 60 écoles dans 10 pays différents qui ont pu être électrifiées grâce à la participation active des classes et groupes périscolaires de Défi Récylum.
Récylum est une structure à but non lucratif agréée par les pouvoirs publics. Elle signe des partenariats avec les producteurs d’équipements électriques et électroniques. Ceux-ci sont responsables de la collecte et du recyclage des biens qu’ils mettent sur le marché. Ils doivent donc honorer leurs obligations concernant la gestion de fin de vie de leurs produits. Pour cela, ils reversent une contribution financière à Récylum, appelée éco-contribution.
Les activités que mène l’éco-organisme sont financées grâce à l’éco-contribution que tout utilisateur paie lors de l’achat d’une lampe neuve. Cette contribution permet de financer la fourniture de bacs de recyclage, la collecte, le transport et le recyclage des lampes usagées. Elle sert aussi à sensibiliser le grand public au geste de recyclage ainsi qu’à pourvoir les moyens humains et techniques nécessaires au bon fonctionnement de la filière.
La principale mission que s’assigne Récylum est de recycler les déchets particuliers après les avoir collectés. Pour ce faire, la structure met à disposition de la population des points de recyclage. Vous pouvez vous défaire facilement de vos lampes usagées via un large réseau de 19 000 points de collecte. Il vous suffit simplement de trouver un point de dépôt. En le faisant, vous participez à la boucle vertueuse. Ce geste est important. Récylum compte sur vous !